Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chaos.
31 octobre 2011

Chapitre quatre.

 
Deux mois plus tard ...
10 h 00 : dans une villa
Deux mois se sont écoulés et je ne l’ai toujours pas revu. Deux mois que je ne sais toujours pas qui il est réellement. L’ai je rêver ? Deux mois que je n’ai toujours pas d’explications quant à la disparition de toute trace humaine... Non je ne l’ai pas rêvé ! Sinon comment expliquer le fait qu’à chaque fois que je me suis saoulé, je me suis réveillé dans le même hôtel ? Il veille sur moi. Enfin, c’est ce dont j’ai l’impression. Il y a quand même quelque chose d’étrange dans tout ça. Hormis qu’il n’y ait plus personne. Ce matin, alors que je dessaoulée d’hier soir, quelqu’un m’a téléphoné... ce psy bien sûr! Ce qu’il y a d’étrange à celà... c’est que mon portable a sonné. Hé oh ! ! Mon portable, je l’ai jeté dans l’océan, juste avant de tenter de me suicider. Alors quelqu’un voudrait bien m’expliquer ce que mon portable faisait sur ma table de nuit ce matin ? Qui plus est, en bon état, vu qu’il a sonné... et j’ai vérifié. C’est bien le mien : il y a dessus tout mes messages, malheureusement intact. J’en ai d’ailleurs reçu d’autres mais je les ai supprimés sans les regardés. Tiens, d’ailleurs, en parlant de messages, je viens d’en recevoir un d’un numéro inconnu. Je l’ouvre ? Je le supprime ? Inconnu... ca peut être n’importe qui.. ou justement non... J’en peux plus, je l’ouvre. De toute façon, au point où j’en suis …
De: 0645812468
A: Leslie
Message: Rejoins-moi à la cabane sur la plage, à midi.
La « cabane », en réalité, ce n’est qu’une sorte de vieux kiosque abandonné en face de la mer. J’y allais quelques fois, pour dessiner un peu, ou fumer une clope les nuits où je ne dormais pas. Autant dire souvent ... Je ne sais pas si c’est une bonne idée que j’y aille ,je n’ai ni envie de me retrouver nez à nez avec n’importe qui(malgré qu’il n’y ait quasiment plus personne, si un pédophile avait survécu hein ? ! Bon, bref... ) ni envie de me rappeler tout ces mauvais souvenirs. Mais pour ca je pense qu’il est déjà trop tard.
11 :53 AM : à la cabane
Je peux encore partir. Après tout, il n’est même pas encore midi! Et je ne sais même pas qui viendra ; ca peut être n’importe qui( un pédophile, un pervers, un vicieux...). Je suis trop conne. On m’envoie un message où on me dis de venir à tel endroit, à telle heure et moi... j’y vais. Je déteste que l’on me donne des ordres!
11 :59 AM : à la cabane
C’est bon. Je me barre. Depuis quand j’obéis aux ordres, hein?! Alors que je commence à partir, c’est là, en me retournant, que je l’ai vu. On s’est regardé droit dans les yeux pendant un petit moment. - J’... J’allais partir - Je sais Peut être que c’était à cause de tous ces souvenirs. Mais allez savoir pourquoi, à ce moment là, je me suis mise à sangloter ... non, a pleurer. Je me suis retournée pour ne pas qu’il me voit pleurer ... même si je sais qu’il m’a vue et qu’il l’a remarqué. Il est venu derrière moi, il m’a enlacée. il m’a fait retournée et sans rien dire, il m’a juste regarder dans les yeux. Je tentais désespérément de fuir son regard, mais en vain. Il a finit par me serrer contre lui et moi à pleurer. Encore une fois ... Au bout d’un moment, je l’ai rejeté, je l’ai poussé et j’ai commencé à m’énerver malgré mes sanglots. - Putain ! Je te connais pas ! Toi tu connais mon nom, alors que tu dis ne rien savoir de moi ! Tu disparais sans rien dire. Mon portable ré-apparait et bizarrement tu connais mon numéro ! Tu m’envoie ce foutu SMS, je débarque ... alors que je déteste qu’on me donne des ordres ! Et toi, tu dis rien! Tu... tu... Merde! - Leslie... C’est tellement...compliqué tu sais. - NON! Pas tant que ça. Et commence pas Mickaël! Commence pas avec ces excuses bidons que je ne supporte pas!... Mais où vas tu ? Merde Mickaël... où vas-tu ? Si tu pars, n’espère même plus me revoir après... Il s’est arrêté net. Il ne bougeait plus. - Je ne peux pas tout te dire ; en tout cas pas maintenant. Vraiment, je ne peux pas. Mais ne plus te voir... ca non je ne le peux pas, vraiment pas. J’ai trop besoin de toi Leslie. Je suis désolé... Et il est parti. Sans se retourner... sans rien ajouter.
12 h 36 : dans un café
Je n’en peux plus . Non vraiment j’en peux plus! Pourquoi ne m’as-t-on pas laisser mourir? Pourquoi?!  « J’ai trop de besoin de toi Leslie ». Comment ce mec, que je ne connais même pas, peut-il me dire des paroles comme ça? Comment j’ai pu me mettre à pleurer, moi, qui plus est devant ce mec là?! J’ai toute ma vie retenue mes larmes, je n’ai jamais pleurer en public même petite... Non pas que je suis insensible, enfin je crois, mais je prend ça comme une faiblesse, une perte de temps. Une faiblesse ! C’est moi qui dit ca... J’ai tenté de mettre fin à ma vie ! Si c’est pas une faiblesse ça... de tenter de fuir, de mourir, d’abandonner, de tout laisser tomber. Putain, c’est seulement maintenant que je réalise... mais maintenant c’est trop tard ! Je me haïs. Pauvre fille que je suis avec mes nombreuses faiblesses : clopes ,alcool, suicide,fugue... C’est trop tard. - Leslie Je sursauta. - ... ? - Désolé, je ne voulais pas te faire peur... Hum, Leslie, tu ne m’as pas rappelé, tu n’es pas revenue me voir. Je t’ai cherchée partout. Enfin, bref, tu es là. C’était le psy... bien sûr! - J’avais besoin de solitude. - Moui ... Nous devons toujours tenter de nous remémoré tout ce qu’il s’est passé, tu sais. Pour ma part, je ne me souviens toujours de rien. - Comment avez-vous eu mon numéro de portable qui a miraculeusement ré-apparu ? - Annuaire. Et ... je ne le savais pas. Ré - apparu ? - Ouais. Je l’avais jeté à l’eau. Je vous l’avais dis. Ce matin, il était sur ma table de nuit en parfait état. Il se passe des trucs vraiment pas net. - Là dessus, je suis d’accord. - Il faut que je vous avoue quelque chose. - Je t’écoute. - ... Je ... C’est à ce moment là, qu’une sorte de petite voix, dans ma tête, s’est mise à hurler. « Ferme là Leslie ! Souviens toi de ce qui arrivera si tu parles. Il t’a prévenue : la moindre allusion, un seul mot de trop et il met à exécution ses menaces. » - En fait , je voulais ... Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase qu’il y eut un énorme bruit d’explosion. Les vitres du café subirent une forte déflagration et la violence du choc nous projeta à terre. C’est là que je me suis mise à rire. Étais - ce un fou rire nerveux ? Je ne sais pas si cela vient des nerfs, mais je sais que devant cette tête affolé, j’ai craqué. Il faisait une de ces têtes ! - Euh ... j’ai raté un truc. - N...Non ! C’est juste ... v...votre tête ... vous auriez dû vous voir ! Excusez moi ... J’en pouvais plus de rire que j’en étais à ne plus arriver à faire une phrase entière. Enfin bref. Alors que j’étais en plein délire, une nouvelle explosion me fit sursauter et cette fois-ci, c’est ce foutu psy qui se mit à rire. J’avoue que je devais être pas mal ridicule à me foutre de lui alors que je faisais des bons de 10 mètres. - Je ne voulais pas vous déranger dans votre fou rire, mais ... les explosions, elles viennent d’où au juste ? C’est les larmes aux yeux qu’il arriva à me répondre : - Hum ... Oui d’ailleurs bonne question. - On attend quoi pour aller voir ?
13 h 15 : dans la rue
Suite à la seconde explosion, nous nous sommes dirigés vers la porte, quant une troisième explosion nous fit sursauter ; celle ci était beaucoup plus forte que les précédentes. Tellement forte que j’en suis tombée. Cependant, lorsque nous avons ouvert la porte... c’était comme l’apocalypse. Les gens en moins. Il y avait de la fumée partout ; quelques maisons étaient en feu, ca sentait le brulé et il y avait aussi comme un sifflement strident et continu ... C’était juste insupportable.
L’enfer sur Terre ... Une seconde de plus et ... trop tard.


©Tous droits réservés à Camille Mauri.
Publicité
Publicité
Commentaires
Chaos.
Publicité
Publicité