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Chaos.

7 février 2012

Chapitre sept.

« J'ai vu la pluie au fond de tes yeux. » Camille Mauri

 

MICKAEL

 

5:05 A.M, dans une forêt.

 

Je me suis réveillé en sursaut. La cause ? Ce foutu cauchemar... Ce passé qui me hantes... Je n'aurai pas dû avoir à subir tout ça. J'étais trop jeune, je n'étais pas prêt à supporter la mort, leurs morts. Pas déjà, pas si jeune. Ma vie était fini avant même d'avoir commencée... Ou peut-être que c'était ma destinée? Souffrir, encore et encore. Bref, tout ça pour dire qu'il est 5 heures du matin et que je me suis réveillé, encore paniqué de ce cauchemar, avec la peur au ventre et une putain de douleur au cœur. Une souffrance si forte qu'elle ne m'a jamais quitté. Des fois je me demande si je ne l'avais pas déjà à ma naissance...

J'ai froid. Tellement froid. Je me dis que si j'arrive encore à ressentir ça c'est que je dois être toujours en vie. Pourtant j'ai toujours eu l'impression d'être mort. Mon corps vie toujours, il fait ce qu'il doit faire tel un automate mais à l'intérieur de moi je suis vidé, je suis mort.

J'ai envie de hurler. De m'arracher les cheveux. De courir jusqu'à en crever. De m'endormir à jamais. De trouver la paix. De venger leurs mort... Où est la justice dans ce monde ? A-t-elle existé un jour ? J'ai comme l'impression que ce n'est qu'une illusion malsaine que l'homme s'est inventé pour se rassurer. Tout comme le bonheur dont tout le monde parle, ou l'amour que tout le monde recherche... Inventions cruelles et stupides.

Je déteste vivre.

Mais pas au point d'en arriver à... Pas comme elle... Cette fille, elle m'obsède... Il y a quelque chose en elle qui m'attire, il y a en elle quelque chose de magique qui s'en dégage.

Leslie si tu savais... Si tu savais depuis combien de temps tu m'attires à toi tel un aimant, si tu savais combien tu me rend fou. Mais pas de la folie dont souffre certaines personnes, non. De la folie... merveilleuse.

Leslie si tu savais tout ce que je voit en toi. Ça passe de la tristesse percée de colère, à une lueur faible, très faible au fond de tes yeux, une leur qui n'attend pas grand chose pourtant pour se transformer en étoiles. De bonheur un jour je l'espère... Tu mérites mieux Leslie Carmens.

Beaucoup mieux... Et ce ne seras pas moi qui pourras te l'apporter ce 'mieux'... Je souhaites ton bonheur, mais je ne pourrai pas te l'apporter. Pas moi.

Je ne m'apporte que du malheur, que des emmerdes à moi-même, alors aux autres...

J'ai besoin de marcher. J'ai tellement froid que j'en tremble... J'en peux plus, il faut que je marche, que je parte. Si je reste je vais m'attacher à elle encore plus, ou pire encore : elle va s'attacher à moi.

Je ne veux pas la faire souffrir. Si elle découvre ma vie, si elle apprend à me connaître, si elle reste avec moi... elle souffrira.

Je commence à marcher, puis d'un coup une envie de courir me prend au tripes, il faut que je cours jusqu'à ne plus sentir que l'air et le vent au contact de mon visage. Il faut que je cours jusqu'à en être essoufflé, quitte à avoir une crise...

Il faut que je cours. Que je fuis. Maintenant.

Alors je m'enfuis en courant au cœur des ténèbres, au fin fond de cette forêt...

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31 janvier 2012

News.

Nouvelle déco !

Des modifications/corrections ont étaient apportés au(x) chapitre(s) : Prologue, 1, 2, 3, 4, 5, et 6. 

D'autres modifications seront apportés au(x) chapitre(s) : 1, 2, et 4.

Le Bug au niveau des chapitres 5 et 6 a été réparé, ils sont desormais visibles. Cependant la mise en forme est à refaire.

Tous les chapitres seront repris un par un afin d'y modifier quelques fautes, ainsi qui rajouter quelques éléments de description, et y feraire la "mise en forme" (Italique, couleurs, alignement...).

Un nouveau Bug est apparue au niveau du chapitre quatre, j'y travaille dessus !

A venir -> Chapitres 7 à 10.

Le chapitre 11 est en cours d'écriture...


Merci de votre compréhension, 

à bientôt.

GirlyAngel.

29 décembre 2011

Chapitre six.

"Le passé est une blessure qui s’élargie au présent comme au futur." Camille Mauri.
_________________ FLASHBACK -------------------- 
05h00, dans un entrepôt.
Il y a quelqu’un qui m’observe.
C’était la seule chose que je pensait à ce moment là ... alors que nous étions prisonniers de ces hommes. Ces hommes ils devaient être à peu près 5 ou 6, avec eux se trouvait mon père et ma mère. J’étais la aussi. J’ai tout vu...mais je n’ai rien fait... Nous étions dans une sorte d'entrepôt, il y faisait froid. Sombre. Dehors il y avait une petite tempête de vent, on l'entendais siffler... Il y avait aussi une très grande vitre étalée sur un mur. Quelques heures plus tard j'apprendrais par la Police que cette ''vitre'' était en fait un miroir sans teint. N'importe qui pouvais me regarder je ne le saurait pas. Mais j'avais senti ce regard peser sur moi, je sentais la présence de quelqu'un d'autre qui m'observai. Ces hommes, ils ont tués mes parents. Ils les on battus et poignardés, sous mes yeux. La Police ne m'a jamais dit qui ils étaient. L'affaire était close au bout d'une semaine : on n'avait rien entendu, on ne savait rien, pas de témoins. Le seul témoin qu'il y avait, c'était moi. Et j'étais en état de choc. Je ne parlais pas.
J’avais deux ans et demie.
Ce jour la il s’est passé deux choses importantes : La première c’est que je me suis promis de ne plus parler à personne, de ne plus avoir confiance en qui que ce soit. La deuxième, c’est que je suis mort a l’intérieur de moi-même. On me mis en famille d'accueil, dans la première on me battais et leur enfants me traitait comme leur esclave. La deuxième n'était pas mieux, la mère venait me voir tous les soirs pour... Enfin bref, je n'ai jamais pu être heureux. Jamais.
©Tous droits réservés à Camille Mauri.
 
 
29 décembre 2011

Chapitre cinq.

Une heure plus tard ...
Je n’ai pas supporté la fumée ... tout ça. Je me suis évanouie. Je suis restée environ 30 minutes inconsciente, d’après le psy. D’ailleurs, ma première réaction, en me réveillant et en le voyant, a été de lui demander :
- Votre nom ... Qui êtes - vous au juste ?
Sur le moment, il a cru que c’était à cause du choc mais c’était vraiment la question que je me posait. Qui était-il exactement ? Un psy, ouais, mais je ne connais même pas son nom.
- Je suis le psychologue Frédéric. Mais je vous l’avais déjà dis je crois ...
- Je ne pense pas non. Ce n’est pas équitable.
- De quoi parlez-vous ? Qu’est ce qui n’est pas équitable ?
- Et bien, vous connaissez pas mal de choses sur moi...assez personnelle. Mais moi que sais-je de vous ? Vous êtes un psy et...?
C’était bizarre car il avait comme un air inquiet, sûrement à cause de mon malaise, mais aussi gêné ... N’étais-je pas en droit de connaître un minimum sur lui?
- Je comprend ce que tu veux dire et je t’en dirai un peu plus sur moi, je te le promets.
Mais d’abord, je veux que nous trouvions un endroit, au calme ( si ca existe
toujours...), et que tu puisses te reposer au moins une nuit. Tu es pâle.
 

... 30 Minutes plus tard ...

 
Trente minutes qu’on errent, et depuis que l’on est partis, ni lui, ni moi, n’avons prononcés de mots. Trente minutes de silence ... trente minutes où aucun de nous deux n’avons oser avouer que nous sommes perdus ... En fait, je pense qu’on étaient plus occupées à penser à nos petits problèmes personnels, à notre petite vie, plutôt qu’autre chose.
Son visage, sa voix, ses bras, ses yeux... Et voilà. Je recommence à penser à lui ! Je ne le connais même pas. Je n’arrive plus à comprendre ce qui m’arrive, c’est du grand n’importe quoi ! Deux mois qu’il n’y a plus personne sur Terre, trois mois que j’ai ce poids en moi : ces images, ces voix, ces souvenirs sombres de cette journée et des jours qui l’on suivit. La douleur, les blessures...
Comment après tout ce qu’il s’est passé, j’arrive à ressentir comme un sentiment de tendresse le cœur serré, une envie d’être dans ses bras, de l’embrasser... Et en même temps, un sentiment de haine et de désespoir, une douleur au coeur, une envie de le repousser, de le fuir, de le détester... C’est tellement contradictoire, tellement incompréhensible, impossible. Ça me fait peur.
- Leslie ?
Le psy, enfin, Frédéric, devrais-je dire, s’est arrêté de marcher et me regardais droit, dans les yeux, l’air inquiet.
- ...
- Ça ne vas pas ?
- Je n’ai jamais été aussi bien qu’aujourd’hui où je suis quasiment seule au monde et où j’ai tenter de me suicider ! Non, non. Je vous assure.
- Très drôle.
- Vous voudriez peut-être que je vous dise que je vais bien, que tout va bien ?! Mentir une fois de plus non merci!
- Une fois de plus ?
- Ça ne vous regarde pas. Laissez tomber!
- Mouais... Par contre, je vous ai laissée faire, je vous ai suivie jusqu’ici sans rien dire, mais je pense que nous sommes perdus.
- Parce que c’est de ma faute, peut-être?! C’est vous l’adulte, non?! Moi, tout ce que je fais, c’est de vous suivre, vous!
- Calmez-vous Leslie... Vous n’êtes pas obligée de crier...
- Et vous, énervez-vous! Vous m’énerver à toujours rester aussi calme, comme si rien ne vous touchait!
Je sentais les larmes montées, j’avais une colère immense mélangée à de la tristesse.
Je ne comprends plus mes propres sentiments ! De la confusion...fallait que je parte.
Au moins pour ne pas que l’on me voie pleurer. Cette honte. Je deviens lâche, je me déteste. Je suis partie ...
...Je suis entrée dans une sorte de bois, de forêt, je n’en sais trop rien et je m’en fous d’ailleurs. J’ai couru histoire de me défouler, de m’enfuir le plus loin et le plus vite possible.
- Leslie!
- Foutez moi la paix !
J’ai courue comme ça, pendant environ 20 minutes, peut être plus je ne saurais dire.
Des larmes de rage et de tristesse perlaient de mon visage ; heureusement un petit vent frais me les séchaient pendant que je continuai à courir comme si j’étais poursuivie par le diable. La seule chose qui m’a arrêtée, ou plutôt la personne, et bien vous vous en doutez... c’était Mickaël. J’étais en train de courir, voyant les arbres défilés autour de moi.
J’ai entendu un bruit venant du ciel... un cri d’oiseau. C’est là que, tout en regardant le ciel, je n’ai pas fait attention et je suis entrée en collision avec lui, Mickaël. Sur le moment, j’ai eu peur et j’ai fais un superbe sursaut.
- Désolé, je ... je ne t’avais pas vu. Ça va?
- Ce n’est rien, ne t’inquiètes pas. Tu ... tu pleures ?
Sans que je ne puisse le contrôler, j’ai eu un sursaut, et j’ai reculée lorsqu’il a posé le bout de ses doigts sur mon visage. Je sais que ce n’était que pour essuyer mes foutues larmes, mais je ne l’ai pas fait exprès ; c’est plus fort que moi.
N’empêche qu’à cause de ma réaction, il est devenu tout rouge, gêné. On aurait dis qu’il n’osait plus bouger, de peur que je parte ou que je recommence à sursauter. Je suis vraiment stupide. En ayant marre de ce silence gêné, je lui demandais, malgré moi, très sèchement :
- Pourquoi es-tu là ? Tu m’as suivie? C’est quoi ton problème? Hein?!
- J...
Il ne finit pas sa phrase, et hésitant, il se retourna et partit. Je restai là, immobile et je le regardai partir. Je pouvais encore lui crier de revenir, le supplier de rester, m’excuser, mais aucun mot ne sortit de ma bouche... J’avais le cœur serré ; je ne voulais pas qu’il parte, même si quand il est trop près de moi, j’ai envie de le fuir.
Il venait de s’arrêter au moment où je pensais à tout ça. Il se retourna et revins vers moi. Il se planta devant moi et me dit d’une voix douce, posée et déterminée:
- Leslie, je tiens à toi. Et je suis désolé de t’avoir suivie ; je n’aurai pas dû, excuse-moi. J’étais stupide.
- Oui
Nouveau silence. Il repartit.
- Tu vas quand même pas me laisser là toute seule?!
- Tu n’as pas besoin de moi.
- Et si il y a un animal qui se cache quelque part ? Ou un survivant qui n’a pas vu de femmes depuis trop longtemps et va m’agresser ? Ou ce psy qui par colère va m’attaquer. Ou peut être bien que moi même je représente un danger pour moi,
peut-être vais-je encore tenter de me suicider!
A ma dernière remarque, son visage devint pâle et il répondit d’un air triste :
- Il n’y a que toi qui trouve ca drôle...
- Qui a dis que ça l’était ?
- Je m’en vais.
- Non ! T’as rien écouter de ce que je t’ai dis ou quoi ?!
- Je ne supporterai pas tes réflexions ironiques plus longtemps!
- Et si je me tais, tu resteras ?
- Dans ce cas, comment me préviendras-tu de l’arrivée des animaux affamées et des obsédés?
Aussi stupide soit-il, je ne pu m’empêcher de sourire.
- Si cela arrivait, me sauverais-tu ?
- J’y réfléchirais...
- Tu n’en n’auras pas le temps !
- Ah... alors peut-être que je te sauverais. Peut-être...
Il me regarda rapidement et son sourire s’effaça. Il me demanda inquiet :
- Tu ne voudrais pas te reposer un peu ?
- Non. Je pète la forme!
- Tu n’en n’as pas l’air. Tout à l’heure tu pleurais. Et tu as couru et marché pas mal de distance et de temps. En plus tu n’as pas l’air bien. Tu devrais dormir un peu, au moins quelques minutes, au mieux quelques heures.
- Même si je le voulais, je ne peux pas dormir. Laisse tomber...
- Pourquoi ?
- Parce que! C’est comme ça, OK?!
- OK.
Je soupirais avant de lui demander :
- Quelle heure est-il ?
- 17h33.
- On fais quoi?
- On attend la fin du monde.
- Et après c’est moi qui fais de l’ironie...
- Leslie?
- Quoi?
- Pourquoi tu as peur de moi ?

©Tous droits réservés à Camille Mauri.

31 octobre 2011

Chapitre quatre.

 
Deux mois plus tard ...
10 h 00 : dans une villa
Deux mois se sont écoulés et je ne l’ai toujours pas revu. Deux mois que je ne sais toujours pas qui il est réellement. L’ai je rêver ? Deux mois que je n’ai toujours pas d’explications quant à la disparition de toute trace humaine... Non je ne l’ai pas rêvé ! Sinon comment expliquer le fait qu’à chaque fois que je me suis saoulé, je me suis réveillé dans le même hôtel ? Il veille sur moi. Enfin, c’est ce dont j’ai l’impression. Il y a quand même quelque chose d’étrange dans tout ça. Hormis qu’il n’y ait plus personne. Ce matin, alors que je dessaoulée d’hier soir, quelqu’un m’a téléphoné... ce psy bien sûr! Ce qu’il y a d’étrange à celà... c’est que mon portable a sonné. Hé oh ! ! Mon portable, je l’ai jeté dans l’océan, juste avant de tenter de me suicider. Alors quelqu’un voudrait bien m’expliquer ce que mon portable faisait sur ma table de nuit ce matin ? Qui plus est, en bon état, vu qu’il a sonné... et j’ai vérifié. C’est bien le mien : il y a dessus tout mes messages, malheureusement intact. J’en ai d’ailleurs reçu d’autres mais je les ai supprimés sans les regardés. Tiens, d’ailleurs, en parlant de messages, je viens d’en recevoir un d’un numéro inconnu. Je l’ouvre ? Je le supprime ? Inconnu... ca peut être n’importe qui.. ou justement non... J’en peux plus, je l’ouvre. De toute façon, au point où j’en suis …
De: 0645812468
A: Leslie
Message: Rejoins-moi à la cabane sur la plage, à midi.
La « cabane », en réalité, ce n’est qu’une sorte de vieux kiosque abandonné en face de la mer. J’y allais quelques fois, pour dessiner un peu, ou fumer une clope les nuits où je ne dormais pas. Autant dire souvent ... Je ne sais pas si c’est une bonne idée que j’y aille ,je n’ai ni envie de me retrouver nez à nez avec n’importe qui(malgré qu’il n’y ait quasiment plus personne, si un pédophile avait survécu hein ? ! Bon, bref... ) ni envie de me rappeler tout ces mauvais souvenirs. Mais pour ca je pense qu’il est déjà trop tard.
11 :53 AM : à la cabane
Je peux encore partir. Après tout, il n’est même pas encore midi! Et je ne sais même pas qui viendra ; ca peut être n’importe qui( un pédophile, un pervers, un vicieux...). Je suis trop conne. On m’envoie un message où on me dis de venir à tel endroit, à telle heure et moi... j’y vais. Je déteste que l’on me donne des ordres!
11 :59 AM : à la cabane
C’est bon. Je me barre. Depuis quand j’obéis aux ordres, hein?! Alors que je commence à partir, c’est là, en me retournant, que je l’ai vu. On s’est regardé droit dans les yeux pendant un petit moment. - J’... J’allais partir - Je sais Peut être que c’était à cause de tous ces souvenirs. Mais allez savoir pourquoi, à ce moment là, je me suis mise à sangloter ... non, a pleurer. Je me suis retournée pour ne pas qu’il me voit pleurer ... même si je sais qu’il m’a vue et qu’il l’a remarqué. Il est venu derrière moi, il m’a enlacée. il m’a fait retournée et sans rien dire, il m’a juste regarder dans les yeux. Je tentais désespérément de fuir son regard, mais en vain. Il a finit par me serrer contre lui et moi à pleurer. Encore une fois ... Au bout d’un moment, je l’ai rejeté, je l’ai poussé et j’ai commencé à m’énerver malgré mes sanglots. - Putain ! Je te connais pas ! Toi tu connais mon nom, alors que tu dis ne rien savoir de moi ! Tu disparais sans rien dire. Mon portable ré-apparait et bizarrement tu connais mon numéro ! Tu m’envoie ce foutu SMS, je débarque ... alors que je déteste qu’on me donne des ordres ! Et toi, tu dis rien! Tu... tu... Merde! - Leslie... C’est tellement...compliqué tu sais. - NON! Pas tant que ça. Et commence pas Mickaël! Commence pas avec ces excuses bidons que je ne supporte pas!... Mais où vas tu ? Merde Mickaël... où vas-tu ? Si tu pars, n’espère même plus me revoir après... Il s’est arrêté net. Il ne bougeait plus. - Je ne peux pas tout te dire ; en tout cas pas maintenant. Vraiment, je ne peux pas. Mais ne plus te voir... ca non je ne le peux pas, vraiment pas. J’ai trop besoin de toi Leslie. Je suis désolé... Et il est parti. Sans se retourner... sans rien ajouter.
12 h 36 : dans un café
Je n’en peux plus . Non vraiment j’en peux plus! Pourquoi ne m’as-t-on pas laisser mourir? Pourquoi?!  « J’ai trop de besoin de toi Leslie ». Comment ce mec, que je ne connais même pas, peut-il me dire des paroles comme ça? Comment j’ai pu me mettre à pleurer, moi, qui plus est devant ce mec là?! J’ai toute ma vie retenue mes larmes, je n’ai jamais pleurer en public même petite... Non pas que je suis insensible, enfin je crois, mais je prend ça comme une faiblesse, une perte de temps. Une faiblesse ! C’est moi qui dit ca... J’ai tenté de mettre fin à ma vie ! Si c’est pas une faiblesse ça... de tenter de fuir, de mourir, d’abandonner, de tout laisser tomber. Putain, c’est seulement maintenant que je réalise... mais maintenant c’est trop tard ! Je me haïs. Pauvre fille que je suis avec mes nombreuses faiblesses : clopes ,alcool, suicide,fugue... C’est trop tard. - Leslie Je sursauta. - ... ? - Désolé, je ne voulais pas te faire peur... Hum, Leslie, tu ne m’as pas rappelé, tu n’es pas revenue me voir. Je t’ai cherchée partout. Enfin, bref, tu es là. C’était le psy... bien sûr! - J’avais besoin de solitude. - Moui ... Nous devons toujours tenter de nous remémoré tout ce qu’il s’est passé, tu sais. Pour ma part, je ne me souviens toujours de rien. - Comment avez-vous eu mon numéro de portable qui a miraculeusement ré-apparu ? - Annuaire. Et ... je ne le savais pas. Ré - apparu ? - Ouais. Je l’avais jeté à l’eau. Je vous l’avais dis. Ce matin, il était sur ma table de nuit en parfait état. Il se passe des trucs vraiment pas net. - Là dessus, je suis d’accord. - Il faut que je vous avoue quelque chose. - Je t’écoute. - ... Je ... C’est à ce moment là, qu’une sorte de petite voix, dans ma tête, s’est mise à hurler. « Ferme là Leslie ! Souviens toi de ce qui arrivera si tu parles. Il t’a prévenue : la moindre allusion, un seul mot de trop et il met à exécution ses menaces. » - En fait , je voulais ... Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase qu’il y eut un énorme bruit d’explosion. Les vitres du café subirent une forte déflagration et la violence du choc nous projeta à terre. C’est là que je me suis mise à rire. Étais - ce un fou rire nerveux ? Je ne sais pas si cela vient des nerfs, mais je sais que devant cette tête affolé, j’ai craqué. Il faisait une de ces têtes ! - Euh ... j’ai raté un truc. - N...Non ! C’est juste ... v...votre tête ... vous auriez dû vous voir ! Excusez moi ... J’en pouvais plus de rire que j’en étais à ne plus arriver à faire une phrase entière. Enfin bref. Alors que j’étais en plein délire, une nouvelle explosion me fit sursauter et cette fois-ci, c’est ce foutu psy qui se mit à rire. J’avoue que je devais être pas mal ridicule à me foutre de lui alors que je faisais des bons de 10 mètres. - Je ne voulais pas vous déranger dans votre fou rire, mais ... les explosions, elles viennent d’où au juste ? C’est les larmes aux yeux qu’il arriva à me répondre : - Hum ... Oui d’ailleurs bonne question. - On attend quoi pour aller voir ?
13 h 15 : dans la rue
Suite à la seconde explosion, nous nous sommes dirigés vers la porte, quant une troisième explosion nous fit sursauter ; celle ci était beaucoup plus forte que les précédentes. Tellement forte que j’en suis tombée. Cependant, lorsque nous avons ouvert la porte... c’était comme l’apocalypse. Les gens en moins. Il y avait de la fumée partout ; quelques maisons étaient en feu, ca sentait le brulé et il y avait aussi comme un sifflement strident et continu ... C’était juste insupportable.
L’enfer sur Terre ... Une seconde de plus et ... trop tard.


©Tous droits réservés à Camille Mauri.
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22 juillet 2011

Chapitre trois.

« Vous. Vous, vous savez que je ne suis pas folle. Déprimée, suicidaire, peut être bien, mais pas folle. Vous avez vu la même chose que moi, vous savez. »

- Oui

- Oui ? C'est tout ce que vous trouvez à dire ! Hého ! Je vous signale que tout le monde a disparu, nous sommes seul. Et vous, vous me sortez un 'oui' ?!

- Nous ne sommes pas seul. Je suis là, et toi aussi. Nous sommes déjà deux, tout le monde n'a pas forcément disparu. Peut être y a-t'il eu une catastrophe naturelle, une bombe nucléaire, un virus je ne sais trop quoi...

- Pourquoi, mais pourquoi vous obstinez-vous toujours à chercher une raison 'censée' à tout ? Si les gens sont stupides ce n'est pas parce que leur entourage l'est aussi, si quelqu'un est alcoolique ce n'est pas parce que ses proches boivent, ce n'est pas parce que quelqu'un tue que c'est à cause de sa famille, ses amis, son entourage, sa pauvre vie de raté ! Tout est éphémère, la terre, le ciel, l'air, les animaux, les métaux, la végétation, les routes, les voitures, votre maison, vos bijoux, vos posters, vos draps, lits, meubles, vêtements, vos idoles, la vie, les gens sont éphémères, vous êtes éphémère. Tout n'est qu'illusion, rien n'est réel, tout s'efface petit à petit, on vit sur un équilibre utopique.

Nous ne sommes tellement rien...

Et qu'est ce qu'on en crève putain de ne pas exister ! De n'être qu'un passage dans l'existence, de n'être rien. Faut arrêter de se voiler la face maintenant : demain on aura tous disparu. Je n'existe déjà plus, et vous c'est pareil. Je me suis tuée, je suis morte, dead, et là je suis "au ciel", comme on aime à le dire. Le monde m'a déjà oubliée...

- Vous ne savez plus ce que vous dites. Vous tremblez, vous pleurez. Leslie, vous êtes à bout. Je n'aurais pas dû vous pousser autant... Reposez vous.

Il avait raison, j'étais à bout. Il y a de quoi, non ? Je voulais mourir, m'endormir à jamais, pas ça ! Je n'ai pas demander le bout du monde pourtant... J'ai beaucoup trop de questions qui sont en train de me bouffer de l'intérieur...

Besoin d'air.

Puis-ce qu'il n'y avait plus personne, j'ai penser que je pouvais en profiter après tout... Direction le bar du coin ! A chaque fois que j'y ai été, on m'a sorti des : "C'est pas un endroit pour toi.", "T'es une fille trop bien pour venir dans un bar.", ou encore "T'as pas besoin de ça. C'est pas bien. Tu devrais pas fréquenter ce genre d'endroits." Maintenant qui sera là pour me dire ça hein ? Et de toute façon j'ai vraiment besoin d'un remontant.

02:45 A.M, dans un bar.

J'ai été raisonnable. Je n'ai bu que 2 bouteilles et demi, ou peut être 3...6. Et demi.

09:00, quelque part.

Franchement, je ne sais pas où je suis. Et encore moins comment j'y suis arrivée. Peut être bien que cette nuit j'étais saoule (Peut être !), mais quand même pas au point de me souvenir de rien ! Bon. Je suis sur un lit, dans une chambre. C'est tellement...Propre. « California Hôtel Palace » Voilà qui explique tout ça. Enfin, qu'est ce que je fous dans un hôtel ? De plus, un hôtel de riche. Mais qu'est ce que j'ai encore foutue ?? Il y a quelqu'un qui frappe à la porte... Si c'est encore ce foutu psy, je crois que je vais vraiment péter un câble ! Surtout que je ne suis pas en état de le supporter là, avec cette tête de bois...

- Écoutez Monsieur...Oh, et puis merde, je m'en rappelle plus ! Bref, vous m'avez dit vous-même hier que j'avais besoin de repos, alors s'il vous plaît, laissez moi tranquille...Au moins aujourd'hui quoi ! C'est pas parce que vous êtes psy que...

Il n'y a que lorsque j'ai relevée la tête que j'ai enfin pu voir que ce n'étais pas le psy... Je ne le connaissais pas, je ne l'avait jamais vu, et pourtant j'avais l'impression de déjà le connaître...Il étais beau comme un dieu.

- Désolé de vous déranger...Je...C'est moi qui vous ai ramenée ici hier soir, vous étiez tellement saoule que vous aviez du mal à marcher...Je venais voir si vous alliez mieux.

- ...

- Vous me fixer comme si j'avais quelque chose de...

- Désolé, en fait vous m'êtes familier, pourtant on ne s'est jamais vu auparavant. Enfin, je crois...

- Nous ne nous sommes jamais vu jusqu'à cette nuit. Je vous ai apporté un médicament, pour le mal de tête.

- Merci. Et merci aussi pour cette nuit...J'espère que je n'ai rien fait de...

- Non. Rien, vous n'avez aucun soucis à vous faire. Vous étiez trop saoule pour faire quoi que ce soit de toute façon.

- Je croyais qu'il n'y avait plus personne...sur terre. Vous devez penser que je suis folle.

- Je sais. Je le croyais aussi, jusqu'à ce que je vous rencontre. Mais vous avez parlez d'un psy ? Il y a d'autres personnes ici ?

- Et bien, jusqu'à présent nous n'étions que deux. Lui et moi. Maintenant il y a vous. Peut-être y a-t'il d'autres personnes que nous n'avons toujours pas croisés.

- Oui peut-être...

- Qui êtes vous ? Je veux dire, votre nom, tout ça quoi...

- Mickaël. 17 ans, lycéen à St Clerc, habitant de la planète Terre depuis 17 ans, hum...Quoi d'autre ?

Son sourire...Non. Je ne peux pas, je ne veux pas. Je ne dois pas retomber amoureuse. Je ne le connais même pas ! Je suis définitivement la plus stupide des filles de ce monde. Comme si je n'avais pas assez souffert comme ça... Il y a quelque chose en moi qui tente de me prévenir, qui me pousse à m'éloignée de lui, de l'ignorer. Quelque chose qui me fait mal au plus profond de moi-même, même si j'essaie de l'ignorer. Stupide.

- Je devrais peut être vous laissez, Mademoiselle Carmens...

Comment ..? Comment connaissais t'il mon nom si on ne s'était jamais rencontrés auparavant ? Bien sûr, le temps que je me retourne pour le lui demander, il n'étais plus là...

 

©Tous droits réservés à Camille Mauri.

25 juin 2011

Chapitre deux.

 

- Que s'est-il passé à ce moment là ?

 

- Et bien, si on tient compte de certains faits que j'ai omis de préciser, comme celui qu'avant de partir , de sécher la philo et de partir sur cette plage, avant tout ça j'avais emporter une boîte de médicaments et une bouteille de vodka, et bien on peut assez facilement deviner ce qu'il s'est produit.

 

- Et après ça ? Vous avez réellement tentée de...?

 

- Vous voulez vraiment savoir ce qu'il s'est passé hein ?

 

- Oui.

 

- Okey ! Alors je vais vous le raconter en détails tiens ! Après avoir lu tous ces satanés messages, j'ai tout simplement jeter mon portable à l'eau. Ouais à l'eau. C'était comme tenir une bombe dans ma main, j'allais exploser et c'est comme si il me brûlait les doigts, alors je l'ai jeter, le plus loin possible. Après ça, j'ai ouvert la boîte de médicaments, j'ai tout avalé sans exception. J'ai commencée à boire, et au fur et à mesure que mes idées se troublées, je revoyais mes souvenirs qui m'ont tant fait souffrir, ils défilaient là devant moi. Et moi je me voyais partir, m'éloignée d'eux, enfin ! Je me sentais déjà bien loin, j'étais comme hors de mon corps, je voyais, je sentais les gens autour de mon corps. Mais moi je n'étais plus là. J'étais au delà de tout ça. J'essayai de leur crier de se barrer, mais rien n'y faisait, personne ne m'a entendue. " Mais barrez vous putain !". Comme toujours, j'étais juste invisible. La différence cette fois là, c'est que bizarrement je me sentais bien... Tellement bien !Il y avais quelque chose de merveilleux, de magique, si beau... Ca m'attirais je ne sais trop où, mais ça m'y entraînée petit à petit, et j'avais hâte d'atteindre l'extase, ce bien être, cette chose merveilleuse qui je le sais m'attendais. Elle m'appelai. J'étais si bien... Et bien sûr, comme toujours il a fallu... Il a fallu que quelque chose m'éloigne de tout ça, à croire que le bonheur m'est interdit. C'est pas possible je dois avoir une malédiction ! C'est plus le stade de la poisse là ! Vous croyez que c'est possible que quelqu'un m'est jeter un...

 

- Certes possible. Cette chose...C'était quoi exactement ?

 

- Possible ?! J'en suis bien la preuve que si ! Mais pourquoi moi ?!

 

- Leslie s'il te plaît, je me contrefous de tes histoires de malchance ou de sort...Ce que je veux savoir c'est qu'elle étais cette chose !

 

- Ok, ok ! Cette chose c'était tellement...Bizarre. Tout d'un coup j'ai comme étais tirée de force de ce petit paradis où j'étais enfin arrivé, comme une force qui m'a éjectée de là, l'accès au paradis m'est apparemment définitivement interdit... Enfin. Après ça, tout s'est enchaîné, j'ai ouvert les yeux comme ça vous voyez, comme si je venais de me réveillé d'un rêve, comme si il ne c'était rien passé... Le plus bizarre quand j'ai ouvert les yeux, c'est qu'il n'y avait personne... Où étais donc passé toutes ces personnes qui m'entourée ? Faisait-elle partie de mon rêve, ou bien ? Mais là encore ce n'étais pas le pire... 

 

- Comment ça pas le pire ?

 

- ...Je...Je suis partie de la plage, je suis allée en ville...Mais...Il...

 

- Quoi ?!

 

- Il n'y avait plus personne ! J'ai cru à une blague, ou que je rêvais encore, mais non ! Tout étais comme en suspens dans la ville. Les magasins étaient laissés à l'abandon, il y avait des grillades qui fumaient encore dans un jardin mais il n'y avait personne, mêmes les voitures étaient vides !...Comme si tout le monde été parti, comme ça d'un coup en laissant tout comme c'était. J'ai chercher partout, vraiment partout, mais je n'ai trouver personne...

 

J'ai cru que j'étais folle. Vraiment folle.


 

©Tous droits réservés à Camille Mauri.

24 mai 2011

Chapitre un.

 

9:00 AM, Sur une plage.

 

Demain c'est l'été. Et je crois bien être une des seules personnes à ne pas avoir hâte d'y être...

 

En ce moment même je sèche le cours de philo. Peut importe, plus rien ne compte pour moi. Je suis une fille perdue sans projets d'avenir, comme me définisse si bien les profs.

 

A quoi bon rêver d'un avenir si c'est pour tomber de haut quand on nous apprendra qu'on n'a pas le niveau ou l'argent pour y arriver ?

 

J'ai déjà 17 années de vie à mon compteur, et pour le moment que des emmerdes. Je suis peut-être censée vous dire si j'ai un petit copain, ou un(e) meilleur(e) ami(e) ? Bah non. Pas de petit copain. Meilleur(e) quoi ? Non, non. Ça j'ai déjà donner, déjà souffert.

 

Dans un sens c'est plutôt bien non ? Au moins, pas de souffrance inutile...

 

Bien sûr que ça me manque, bien sûr que j'aurais préféré que ce soit autrement. Mais après ça mène où? Toujours à se perdre l'un et l'autre, toujours à souffrir.

 

Oui bien sûr j'ai eue des petits amis, mais peu, je ne suis pas une fille facile dans tous les sens du terme. Le dernier en date m'a fait mal. Plus ou moins que les autres ? Ça je ne sais pas.

 

Oui bien sûr j'ai des amis, je ne dis pas le contraire, et ils comptent énormément pour moi, peut-être un peu trop d'ailleurs...Mais au fond je suis seule. Et peut-être bien que ça me plaît. Du moins ça me plaisait...

 

Ce matin je me suis levée tel un zombie, mais surtout sans but. Toute personne normale se serait levée en pensant à sa journée, en faisant les gestes quotidiens et habituels sans même sans rendre compte. Mais de toute façon je ne suis pas normale, du moins j'en suis personnellement convaincue.

 

Ce matin je ne me suis pas changée, je suis restée en nuisette, et je suis partie. Ici. Là où je suis bien. Sur cette plage où le bruit des vagues me berce, où le vent m'apaise. J'ai fermé les yeux, et pour une rare fois dans ma vie... Je n'ai pensé à rien.

 

Quand j'ai ouvert les yeux, j'avais 18 SMS sur mon BlackBerry, 6 appels et une envie de plus en plus grandissante de disparaître de cette terre.

 

De: Freddy

 

A: Leslie

 

Message: « Hey ! Comment tu vas ma belle ? »

 

De: Freddy

 

A: Leslie

 

Message: « T'es réveillée ? »

 

De: Freddy

 

A: Leslie

 

Message: « Il faudrait peut-être pensé à se réveiller, les cours nous attendent ;) »

 

De: Sally

 

A: Leslie

 

Message : « Hello miss ! On se voit demain ? S. »

 

De: Anne

 

A: Leslie

 

Message: « Salut ma puce, tu me manques vraiment... »

 

De: SFR

 

A: Leslie

 

Message: « SFR info : Vous disposez maintenant de votre nouveau crédit de consommation mensuel. »

 

De: Alex

 

A: Leslie

 

Message: « Il faut qu'on parle... Alex. »

 

De: Alex

 

A: Leslie

 

Message: « Où t'es passée ?! 10 plombes que je te cherches..! »

 

De: Alex

 

A: Leslie

 

Message : « Je commence franchement à m'inquièté... »

 

De: Mike

 

A: Leslie

 

Message: « J'ai besoin de toi. Je t'aime. M. »

 

De: Bitch

 

A: Leslie

 

Message: « Écoute, je sais qu'on se parle plus et tout. Mais je suis au courant d'une partie de tes problèmes en ce moment... Alors je sais, je suis une conne, mais : Je pense vraiment que tu les mérites ces problèmes. En fait, t'as toujours été bonne qu'à t'attirer des emmerdes.

 

Bye. (Ton ex meilleure amie, tu sais, Estelle.) »

 

De: Jérem'

 

A: Leslie

 

Message: « Je suis désolé. J'en peux plus, c'est un adieu, un vrai que je te fais cette fois. Jérem. »

 

De: Math

 

A: Leslie

 

Message: « Heyy ! Plus de nouvelles depuis des mois... Appelle moi ! »

 

De: Guillaume

 

A: Leslie

 

Message: « Je voulais te dire : Je ne regrette pas, je ne l'ai jamais regretter, et ne regretterais jamais tout ce que je t'ai dit et fais. Non pas que tu le mérites, ou que tu es fait quelque chose pour ça, c'est juste que j'ai aucune estime pour toi, tu sert à rien, tu n'es rien. Allez, ciao ! G. »

 

De: Matty

 

A: Leslie

 

Message: « Bella, faut vraiment que t'arrêtes de te faire du mal pour rien comme ça...Ne les écoutes pas, t'es bien comme t'es ! C'est pareil à du suicide ce que tu fais, je t'en supplie, arrête. J'ai besoin de toi moi ! N'oublie pas qu'on a prévus beaucoup de choses nous deux... »

 

De: Find'

 

A: Leslie

 

Message: « Ils sont morts...Ils sont tous morts merde ! »

 

De: Find'

 

A: Leslie

 

Message: « C'est de ta faute c'est pour ça que t'es partie...T'as tout vu, et t'as rien fait...! Findley »

 

De: Numéro masqué

 

A: Leslie

 

Message: «T'attends quoi pour te tirer une balle dans la tête ? :) Anonyme. »

 

Il y avait aussi deux messages vocaux... Mais je... Je n'ai pas la force d'en parler maintenant.

 

Hey vous voulez que je vous dise ?

 

Je crois bien qu'à partir de là, plus rien ne m'a retenue sur terre. Plus rien.

 

''Anonyme'', tu voulais que je me tire une balle dans la tête ? Rassure-toi, je vais mourir, pas avec une balle, mais je vais mourir.  


 

 

©Tous droits réservés à Camille Mauri.

23 mai 2011

Prologue.

 

Lundi 19 juin 2000.

 

Aujourd'hui nous sommes un jour spécial si on peut dire, si je vous parle de maillots, piscine, soleil, plage, filles vêtues du minimum possible, les mecs bien sûr déjà torse nu pour montrer fiers d'eux leur si chers muscles et abdos, pour peu qu'ils en aient d'ailleurs.

 

Je pense que vous avez compris que je parle du premier jour de l'été, dans quelques jours cet été si attendu toute l'année, dont on rêvé tous (Enfin, tous, tous...Pas moi.) arrivera.

 

Pour moi ce jour là signifie surtout jalousies envers toutes ces filles si bien faites, ces mecs qui ne regardent qu'elles, allergies aussi, coups de soleil, ennui, et je pense bien que j'aurais droit à ma dose de problèmes, sinon c'est pas marrant !

 

Oh ! J'ai oubliée, je m'appelle Leslie. Leslie Carmens.

 

Petit détail pour quelqu'un comme moi.

 

Autre chose, tout ceci, ce que je vous raconte je veux dire, je ne le fais que parce qu'on me le demande.

 

En réalité c'est mon psy qui le veut, enfin, plutôt, ancien psy. Et puis ce n'est pas 'mon' psy.

 

Étant donné qu'il ne reste plus grand monde sur Terre...

 

Ne vous inquiétez pas, je vais tout vous raconter, tout ce dont je me souvient.

 

Du début à aujourd'hui même.

 

Le commencement de la fin...


 

© Tous droits réservés à Camille Mauri.

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